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Antibes Juan-les-Pins en fleurs !
Agribio 06, l'association des agriculteurs bio des Alpes-Maritimes 2ème édition de l'évènement De Ferme en Ferme dans les Alpes-Maritimes! Rendz-vous le week-end du 23 et 24 avril dans 14 fermes de notre département.
De Ferme en Ferme, c'est une démarche collective tournée vers la qualité, la transparence sur les produits et les prestations agricoles, dans le désir de communiquer et de transmettre une certaine conception de l'agriculture à des visiteurs souvent extérieurs au monde rural. ►1 Ciné Bio qui a lancé l'évènement le 4 avril au Cinéma Les Visiteurs du Soir à Valbonne : une salle comble pour la projection du documentaire "En Quête de Sens", des visiteurs émus et inspirés se rencontrant autour d’une dégustation de produits bio & locaux préparé par Agribio 06! ► 14 fermes ouvertes les 23 et 24 avril dans les Alpes-Maritimes, organisées en 5 circuits : Biodiversité en montagne LES SOUFFLEURS D'AVENIR ![]() 4 thématiques majeures sont abordées cette année : la résilience face aux risques ; vers une autre agriculture ; apprendre et chercher autrement ; le travail du futur. Des invités de renommée nationale seront présents pour échanger et débattre autour de ces sujets, mais aussi partager leur expérience avec vous. Le festival est parrainé par Boris Cyrulnik, neurologue, psychiatre, éthologue et Emmanuel Druon, Président de Pocheco, entreprise présentée dans le film "Demain". Cette année, Alternatiba 06 installe un "Village des solutions alternatives" sur le Pré de la Fontanette. Il s’agit de rassembler des porteurs d’alternatives concrètes face à la crise écologique, sociale et économique. Stands, mini-conférences, ateliers participatifs et démonstrations pratiques permettront de montrer les solutions possibles. C'est la reprise de la saison 2016 pour coccinelle citadine. Pour tout renseignement contactez-nous ! Le gendarme qui a tué Rémi Fraisse a été convoqué par les juges19 mars 2016 / Grégoire Souchay et Marine Vlahovic (Reporterre) ![]() Le gendarme mis en cause dans la mort de Rémi Fraisse, en octobre 2014, sur la ZAD du Testet, a été entendu vendredi 18 mars par les juges d’instruction. Le voile d’ombre sur cet homicide commence à se lever.
Il a soigneusement évité tout contact avec les journalistes rassemblés ce vendredi matin, 18 mars, dans le hall du Tribunal de Grande Instance de Toulouse. Le Maréchal des Logis J, lanceur de la grenade offensive qui a coûté la vie à Rémi Fraisse le 26 octobre 2014 s’est rendu à l’audition où il était convoqué par Anissa Oumohand et Elodie Billot, les juges d’instruction en charge du dossier. En lieu et place du gendarme mobile, son avocat Me Jean Tamalet, affable et souriant, reçoit la presse et assure être confiant. Sous une nuée de micros, il répète inlassablement que le drame de la nuit du 25 au 26 octobre était un « accident » et que son client a respecté la loi et les ordres. Il avance une comparaison hasardeuse : « C’est comme si vous conduisiez votre voiture en respectant les règles de conduite : d’un seul coup une personne jaillit sur la route et vous le percutez, vous le tuez, et bien c’est un accident. Là, c’est exactement la même chose », assure-t-il avant de monter dans le bureau des juges. Trois heures plus tard, à la fin de l’audition, le gendarme J. répond toujours aux abonnés absents et c’est de nouveau son avocat, toujours souriant, qui annonce que son client n’a pas été mis en examen mais « placé sous statut de témoin assisté » avant de préciser : « Il va pouvoir avoir accès au dossier. Surtout, cela signifie qu’il ne peut pas être renvoyé devant le tribunal, c’est un signal fort. La suite logique est qu’il bénéficie d’un non-lieu ». L’avocat estime que « l’instruction pourrait s’achever dans six mois ».
Une enquête loin d’être terminéePourtant, rien n’est moins sûr. Jusqu’ici les auditions avaient été réalisées par des gendarmes, dans le cadre d’une commission rogatoire. Des auditions qui ont paru insuffisantes aux juges. Elles ont demandé d’entendre elles-mêmes le maréchal des logis J. De plus, l’information judiciaire ouverte le 29 octobre 2014 pour « violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner » est désormais requalifiée en « homicide involontaire ». Il s’agit là d’une avancée pour Claire Dujardin, l’un des conseils de la famille de Rémi Fraisse : « C’est mieux qu’une mise en examen pour une qualification qui ne tient pas la route ». L’avocate toulousaine est satisfaite de la décision des juges « Ce statut de témoin assisté peut-être modifié à tout moment. Mais surtout, il signifie que le gendarme n’est pas considéré comme l’auteur direct du lancer et qu’il y en a peut-être d’autres », explique-t-elle. L’enquête, par ailleurs, se poursuit. Le gendarme mobile n’était pas le premier à se rendre dans le bureau des deux juges toulousaines. Mi-février, elles ont auditionné six opposants au barrage de Sivens, présents sur les lieux la nuit du drame. Ces témoins directs ou indirects du décès de Rémi Fraisse ont pu relater, avec une écoute attentive et patiente, leur version des faits, qui contredit celle des gendarmes. C’est le cas de Nath (prénom modifié) que Reporterre a pu rencontrer. Le jeune homme, encore vivement touché par ce qu’il a vu cette nuit-là, se trouvait au plus près des forces de l’ordre et à quelques mètres seulement de l’endroit où Rémi Fraisse a été atteint par la grenade mortelle : « J’ai le souvenir d’avoir vu passer Rémi juste à côté de moi, s’approchant des gendarmes les bras levés comme pour leur dire d’arrêter. J’ai entendu plusieurs explosions. Quand je me suis retourné, j’ai vu une ombre par terre. Quelqu’un a essayé de le tirer de là, avant de se prendre un tir de flashball. Puis les flics sont arrivés et l’ont traîné sur plusieurs mètres », raconte-t-il avec beaucoup d’émotion. Selon ce témoignage, Rémi Fraisse, horrifié par la violence déployée par les forces de l’ordre cette nuit là se serait avancé vers eux pacifiquement, pour leur demander de calmer le jeu. Un récit qui diffère totalement de la version présentée par les gendarmes. Lesquels décrivent, notamment dans l’enquête administrative de l’IGGN (Inspection Générale de la Gendarmerie Nationale) une horde de « manifestants radicaux équipés de protections (…) et qui emploient des projectiles de toutes sortes ». Comme Christian, autre témoin rencontré plusieurs fois par Reporterre, Nath est formel : « J’ai vu des flics ou des gendarmes, je ne sais pas, derrière une souche, à l’extérieur de la zone de vie, qui nous lançaient des grenades ou des balles de flashball ». Ce témoignage, porté devant la justice, met de nouveau en doute la version officielle qui veut que les gendarmes était durant cette nuit tragique en position défensive, retranchés à l’intérieur de la « zone de vie », une position qu’ils avaient pour mission de tenir.
« Ne pas s’arrêter à la désignation d’un lampiste »Autant de contradictions et de zones d’ombre qui restent en suspens, et que la poursuite de l’instruction pourrait éclaircir en venant poser la question des responsabilités de la hiérarchie et du pouvoir politique. Une question clef pour ceux qui ont mené la bataille juridique contre le projet de barrage, le Collectif Testet : « Qui a pris la décision de maintenir les gendarmes cette nuit-là alors qu’il n’y avait rien à protéger ? Qui a autorisé l’usage des grenades offensives alors que les gendarmes n’étaient pas gravement menacés ? » s’interroge le Collectif dans un communiqué diffusé vendredi en réaction à l’audition du gendarme mobile. « Le Collectif Testet espère que l’enquête judiciaire ne va pas s’arrêter à la désignation d’un lampiste qui paierait pour les irresponsables politiques qui étaient à la manœuvre. Il est temps que les juges s’intéressent enfin à toute la chaîne de commandement qui a abouti à l’envoi de la grenade qui a tué le jeune militant écologiste, y compris les consignes données par des membres du gouvernement ». Un sentiment partagé par Me Dujardin : « On a ouvert une porte, c’est le vrai départ de l’instruction qui peut définir les responsabilités de chacun ». Passez en mode action
Le 19 mars 2016 à 20h30, des millions de personnes tout autour du monde vont éteindre la lumière pendant une heure pour célébrer leur engagement pour la planète. Rejoignez le mouvement et ajoutez votre nom !
Pierre Rabhi au Théâtre National de Nice, Promenade des arts, le dimanche 7 Février à 14h pour un échange en toute convivialité avec Irina Brook. Entrée libre. Réservation obligatoire au 04 93 13 90 90. Refusons la déchéance de nationalité et la constitutionnalisation de l’état d’urgenceManifestons samedi 30 janvier 2016 à 14h30 Place Garibaldi à NiceEn réaction à l’horreur des attentats qui ont frappé notre société tout entière, l’état d’urgence a été décrété par le gouvernement, puis prolongé pour une durée de trois mois. Un projet de loi constitutionnelle prévoit l’inscription, dans la Constitution, non seulement de l’état d’urgence mais aussi de la déchéance de la nationalité pour les binationaux auteurs de « crimes constituant une atteinte grave à la vie de la nation ». Sortons de l’état d’urgence
N’acceptons pas la gouvernance de la peur : exigeons la sortie de l’état d’urgence ! Nous affirmons qu’il est nécessaire et possible que l’Etat protège les habitants face au terrorisme, sans remettre en cause les droits et les libertés. Nous refusons une société du contrôle généralisé, une société qui glisse de la présomption d’innocence au présumé potentiellement coupable. Ne donnons pas satisfaction aux terroristes qui cherchent justement à nous faire renoncer à notre vie démocratique. L’état d’urgence contribue au renforcement des préjugés racistes, aux amalgames et aux pratiques discriminatoires. Notre pays a été blessé, mais loin d’en soigner les plaies, l’état d’urgence risque de les exacerber en appauvrissant notre démocratie, en délégitimant notre liberté. C’est pourquoi, nous demandons la levée de l’état d’urgence et l’abandon de cette réforme constitutionnelle. Nous appelons tous les habitants de notre pays à développer la citoyenneté et à agir pour construire une société solidaire. |